mercredi 24 avril 2013

La Vologne garde encore ses mystères


Grégory Villemin a été assassiné en 1984. Photo AFP

J'avais vraiment envie d'y croire. La semaine dernière, Le Parisien annonçait de nouvelles analyses ADN sur les vêtements et les cordelettes qui avaient servi à entraver le petit Grégory. Presque trente ans après ce meurtre, on attend, encore et toujours, qu'il soit élucidé.

Certes, il était difficile de s'attendre à des révélations fracassantes. Mais cet après-midi, à 15h30, le couperet est définitivement tombé : « pas assez d'éléments » pour pouvoir identifier un profil en particulier. Les traces sont « difficilement exploitables », a affirmé le procureur de la République de Dijon, Jean-Marie Beney, lors d'une conférence de presse.

De déception en déception


Les enregistrements de la voix du corbeau ont aussi été expertisés. De ce côté là, aucun élément nouveau non plus, si ce n'est la mise en lumière d'un locuteur masculin, et d'un autre féminin.

Trente ans, six juges d'instruction, deux inculpés, un assassinat et une mère lynchée par l'opinion publique. Et une enquête qui piétine, encore et toujours.

Après avoir lu le livre de Laurence Lacour, Le Bûcher des innocents, je me suis fait ma propre opinion sur cette affaire. Je suis impatiente connaître un jour la vérité. Le dossier reste ouvert. On peut donc croire à une chance – si infime soit elle - de voir un jour l'une des affaires les plus médiatiques du XXe siècle enfin élucidée.

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