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Grégory Villemin a été assassiné en 1984. Photo AFP |
J'avais vraiment envie d'y croire. La
semaine dernière, Le Parisien annonçait de nouvelles analyses ADN
sur les vêtements et les cordelettes qui avaient servi à entraver
le petit Grégory. Presque trente ans après ce meurtre, on attend,
encore et toujours, qu'il soit élucidé.
Certes, il était difficile de
s'attendre à des révélations fracassantes. Mais cet après-midi, à
15h30, le couperet est définitivement tombé : « pas assez
d'éléments » pour pouvoir identifier un profil en
particulier. Les traces sont « difficilement exploitables »,
a affirmé le procureur de la République de Dijon, Jean-Marie Beney,
lors d'une conférence de presse.
De déception en déception
Les enregistrements de la voix du
corbeau ont aussi été expertisés. De ce côté là, aucun élément
nouveau non plus, si ce n'est la mise en lumière d'un locuteur
masculin, et d'un autre féminin.
Trente ans, six juges d'instruction, deux
inculpés, un assassinat et une mère lynchée par l'opinion
publique. Et une enquête qui piétine, encore et toujours.
Après avoir lu le livre de Laurence Lacour, Le Bûcher des innocents, je
me suis fait ma propre opinion sur cette affaire. Je suis impatiente
connaître un jour la vérité. Le dossier reste ouvert. On peut donc
croire à une chance – si infime soit elle - de voir un jour l'une
des affaires les plus médiatiques du XXe siècle enfin élucidée.
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